Que vous vous lanciez dans le sous-titrage ou que vous pré-sous-titriez vos vidéos avant de les confier à un sous-titreur professionnel, quelques règles de base doivent être respectées.
Pour commencer, on distingue 3 types de sous-titrage :
– La transcription : Il s’agit de transcrire à l’écrit ce qui est dit et/ou écrit dans la vidéo. Cela permet à vos auditeurs de regarder votre vidéo sans son, de bien comprendre ce qui est dit et/ou de préparer la traduction.
– La traduction : Vous vous en doutez, il s’agit de traduire à l’écrit ce qui est dit à l’oral d’une langue à l’autre. Si les sous-titres en VO (Version Originale) ont déjà été créés, le traducteur pourra simplement traduire votre fichier. Sinon, il devra créer les sous-titres lui-même en traduisant directement la vidéo dans sa langue de travail, ce qui prend plus de temps.
– Le sous-titrage pour les sourds et malentendants (closed captioning en anglais) : Il s’agit là de sous-titrer ce qui est dit à l’oral, en insérant également des descriptions vocales. Par exemple : les rires, les toux, les signaux sonores, etc. Cela permet une immersion totale dans votre contenu vidéo.
Quel que soit le type de sous-titrage que vous effectuez, quelques règles de base s’imposent.
1/ Les lignes et caractères
Un sous-titre ne doit pas excéder deux lignes. Selon le format de votre vidéo, vérifiez le nombre de caractères maximal possible sur chaque ligne (40 max, toutes vidéos confondues). Sur les vidéos au format mobile (16:9), cette limite est bien inférieure, pour éviter que le sous-titre ne se divise automatiquement à la lecture.
2/ Le temps d’affichage
Un sous-titre doit rester au minimum 2 secondes et au maximum 10 secondes à l’écran. Adaptez la longueur du texte à la durée d’affichage, afin que votre audience ait le temps de le lire. Ce serait dommage de passer à côté d’une information importante.
3/ La segmentation
Pour faciliter la lecture et la compréhension de vos sous-titres, assurez-vous de deux choses :
L’équilibre entre les lignes
Quand votre sous-titre fait deux lignes, votre ligne la plus courte doit avoir au minimum la moitié du nombre de caractères de la ligne la plus longue. Vous pouvez aussi bien mettre la ligne la plus longue en haut ou en bas, mais c’est plus lisible quand elle est en bas.
Une bonne coupure
Ne coupez jamais un sous-titre au milieu d’un groupe nominal, verbal, ou après une préposition.
qui est continue)
4/ La capitalisation et la ponctuation
Les règles de capitalisation et de ponctuation doivent être respectées comme dans un texte classique. Une phrase commence par une majuscule et se termine par un point. Les autres signes de ponctuation doivent être utilisés à bon escient.
5/ Le changement d’interlocuteur
Le changement d’interlocuteur doit toujours être clair pour votre audience.
Dans tous les cas, ils ne doivent pas être sous-titrés sur la même ligne.
Vous pouvez soit :
Nommer les interlocuteurs
Nommez le nouvel interlocuteur entre crochets quand il commence à parler.
Séparer par des tirets
Mettez un tiret sur chaque ligne quand le sous-titre transcrit le dialogue de deux personnes, ou au début du discours d’un nouvel interlocuteur.
Passer au sous-titre suivant
Ne mettez pas deux interlocuteurs sur le même sous-titre.
Conclusion
Voilà les cinq règles de base à suivre quand vous sous-titrez vos vidéos. Il en existe bien d’autres, réservées aux professionnels du sous-titrage. Pour obtenir un sous-titrage de qualité, en français et/ou en anglais, n’hésitez pas à me solliciter.